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Pour lutter contre le chômage
Pour faire face au chômage, les jeunes devraient se regrouper en association. Ils doivent également avoir conscience qu’avec peu de moyens, on peut réaliser de grandes choses et s’occuper utilement.
Sans la paix, le développement n’est pas possible. C’est ainsi que les jeunes qui représentent un nombre non négligeable dans notre pays doivent s’impliquer dans la consolidation de la paix. « Dans notre association, nous travaillons avec des jeunes diplômés sans emploi, ceux qui sont encore sur le banc de l’école et d’autres pour échanger des idées afin de pouvoir créer de l’emploi dans les différents secteurs de la vie ». Cela ressort d’un entretien que Fabien Bimenyimana, président et représentant légal de l’Action pour la paix et le développement communautaire (Apadeco) a accordé le mercredi 6 février 2019 au Renouveau. Il a ajouté que des fois, on organise des séances de formation à l’endroit des jeunes, on cherche des experts chargés de renforcer les capacités sur l’élaboration des projets avec peu de moyens afin de lutter contre le chômage. On sensibilise également les jeunes de se regrouper en association et de mettre à l’œuvre leur force avec le peu de moyen disponible afin d’exercer un petit métier mais générateur de revenus. M. Bimenyimana a souligné que cette association a différents projets qu’il est en train d’exécuter dans différentes provinces du pays notamment dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage. On essaie d’encadrer les femmes célibataires, les jeunes sans emplois afin de les tirer de la pauvreté. Les jeunes diplômés sans emplois bénéficient également des séances de formation sur l’élaboration des projets de développement. M. Bimenyimana a fait savoir que les défis ne manquent pas dans l’exécution de leurs projets. Il a parlé notamment du manque de moyens financiers, du manque de marché d’écoulement des produits agricoles ainsi que du changement des saisons.
Il n’y a pas de sot métier
Epitace Nduwayo, membre de cette même association souligne que pour faire face au taux de chômage élevé, les jeunes ne devraient pas mépriser le travail. Ils doivent se mettre en tête qu’il n’y a pas de sot métier. Il invite les jeunes à se regrouper en association puisque l’union fait la force. Et d’ajouter également que petit à petit, l’oiseau fait son nid.
Emélyne Iradukunda