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Le travail de la population voué à l’échec
Les maisons situées sur les rives de la rivière Ntahangwa en zone Buyenzi sont menacées d’écroulement. La rédaction du journal Le Renouveau s’est entretenue avec certains habitants de la zone Buyenzi, le mardi 22 janvier 2019. La population affirme que le travail de s’auto-protection est voué à l’échec.
Certains habitants de Buyenzi étaient en train de protéger le talus de la rivière Ntahangwa, lors de notre arrivée vers 10h. Simon Sinzobakwira a fait savoir que cette rivière cause dela panique surtout pendant la saison pluvieuse. Il affirme qu’elle a déjà causé plusieurs dégâts matériels: « Des maisons ont été emportées et d’autres sont très menacées». Il affirme que trois maisons ont été détruites depuis l’année passée.Certains habitants de Buyenzi étaient en train de protéger le talus de la rivière Ntahangwa, lors de notre arrivée vers 10h. Simon Sinzobakwira a fait savoir que cette rivière cause dela panique surtout pendant la saison pluvieuse. Il affirme qu’elle a déjà causé plusieurs dégâts matériels: « Des maisons ont été emportées et d’autres sont très menacées». Il affirme que trois maisons ont été détruites depuis l’année passée.Quant à Mme Anick, elle affirme aussi qu’elle vit avec la peur et craint qu’un jour un incident peut survenir comme ce fut le cas ces derniers jours dans les différents lieux du pays.M. Sinzobakwira dit que la population de cette localité s’inquiète du changement du lit de cette rivière. « Auparavant, son lit n’était pas ici. Elle continue sa déviation et menace beaucoup les habitants de Buyenzi et ceux de Ngagara », a-t-il ajouté.Il demande que dans la mesure du possible, le gouvernement puisse intervenir. « Si par exemple, les machines viennent et retracent son lit, nous espérons que cette situation va se normaliser», a dit notre interlocutrice. Des habitants à faible revenu très touchés par le débordement Compte tenu des conditions financières, les gens à faibles revenus se plaignent alors que d’autres qui, au contraire, ont le pouvoir de bien protéger leurs maisons semblent n’avoir aucun souci. « Nos voisins de l’autre rive du côté Ngagara ont contribué à la déviation de cette rivière », se lamente M. Sinzobabakwira. Il les accuse d’avoir protégé leurs maisons en construisant les murs dans la place où passait cette rivière.Rappelons que dans certains milieux comme Kamenge et Gasenyi, les habitants riverains poussent un ouf de soulagement car ce problème est résolu.
Moïse Nkurunziza (Stagiaire)
« La lutte doit être une synergie de tout le monde »
Après la présentation des réalisations pour l’année 2018 et les perspectives pour l’année 2019, le ministre de la Santé publique et de la lutte contre le sida a répondu à diverses questions des journalistes. S’agissant de la recrudescence du paludisme, il a précisé qu’on compte travailler en synergie pour que la lutte contre cette maladie soit une synergie de tout le monde.
« L’étude qui a été faite montre que le 1er trimestre de l’année, c'est-à-dire le mois de janvier, février et mars, il y a toujours un pic de cas de paludisme. Nous nous sommes préparés pour faire face à cela. Les chiffres que nous avons montrent qu’il y a des flambées dans les districts sanitaires de Kirundo, Mukenke, Muyinga mais aussi dans le district sanitaire de Kinyinya. Nous comptons faire des pulvérisations intra domiciliaires pour éliminer les moustiques mais aussi nous avons élaboré une note qui sera présentée au gouvernement et qui montre qu’on doit travailler en synergie avec les autres secteurs dont le secteur de l’environnement, de l’agriculture, de la santé et le secteur du ministère de l’Intérieur parce que notre population doit changer de comportement. Nous distribuons les moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée d’action (Miilda), mais ils ne sont pas utilisés efficacement. On trouve ici et là des Miilda qui sont utilisent pour la culture des légumes, des fruits. Il y en a également qui les utilise également pour la pêche», a dit Thaddée Ndikumana, ministre de la Santé publique et de la lutte contre le sida. Il a précisé qu’on compte travailler en synergie pour que la lutte contre paludisme soit une synergie de tout le monde. M. Ndikumana a ainsi insisté sur le changement de comportement de la population. Et d’ajouter que le gouvernement met beaucoup d’argent dans les Miilda et dans le traitement de 1ère ligne qui est gratuit. M. Ndikumana interpelle la population à faire usage de ces moustiquaires conformément au prescrit et aussi de consulter précocement parce qu’on a constaté qu’il y a une consultation tardive ce qui fait qu’il y a des décès alors que les médicaments sont disponibles et surtout pour les enfants et les femmes.
Emélyne Iradukunda